La última vuelta al sol

[tutatis]

Supongo que más de uno habreis leido el libro "7 veces la vuelta al sol", de una jovencita Nicole Van de Kerchove.

Que decir de una persona tan discreta y enamorada de la mar, de una pianista y madre de tres hijos que también cruzó el Altantico en solitario en un JOD 24 tirado por cometas, que hibernó en Patagonia con su fidel "Esquilo", que.... tantas cosas!

Una enamorada de la Patagonia.

Nicole falleció el pasado 21 de febrero en una excursión por la Patagonia, lugar que visitaba con frecuencia, victima de una trombosis a los 62 años.

Y si, murió haciendo aquello que tanto amaba: contemplar esos espacios infinitos y virgenes tan sublimes que te parten el alma cada vez que los dejas y que te enganchan para siempre.

Mi discreto homenaje a una gran persona y navegant@ a la que admiraba.

[rom]

Acabo de llegar a casa y me encuentro con esto.

No lo sabía y me apena muchísimo.
Espero que fuera como dices y que terminara "haciendo aquello que tanto amaba".


Ho..er, con la de malos bichos que hay para que la espichen ...

Toda una dama del mar.

[Planeta Agua]

Pues yo también siento lo de Nicole porque leí su libro (Siete veces la vuelta al sol) y me encantó: la historia explica que larga amarras para navegar en solitario en un velero de acero de unos 9 metros alrededor del mundo. En Galápagos conoce al que luego será su pareja con el que tiene una hija (Sabrina) y continuan navegando juntos hasta acabar una vuelta al mundo. El relato es tan sencillo como entrañable.

También cruzó el Atlántico con un "cerf volant", un invento experimental que empujaba el barco sin necesidad de velas , algo similar a un parapente.

Hace un tiempo vimos un interesante documental sobre sus aventuras en Patagonia, desde mi personal punto de vista, un buen lugar para dejar de existir.

¡Bon voyage, amie!






ENTRETIEN AVEC NICOLE VAN DE KERCHOVE



Un des membres de la commission « Livres de Mer » de STW , Jacques Rey, a eu le privilège de rencontrer Nicole Van De Kerchove, chez elle, dans son manoir de Belle Fontaine. Il rapporte pour notre bonheur, l’entretien qu’il a eu avec cette grande navigatrice.



STW - Dans votre premier livre « Sept fois le Tour du Soleil » vous relatiez avec humour et sensibilité l'aventure exceptionnelle de cette volontaire et frêle jeune fille que vous étiez de 1968 à 1975. Dans ce second livre « l'Esquilo en Patagonie » c'est une femme plus âgée et plus expérimentée qui raconte sa grande aventure au pays du Cap Horn en 2001. Y a-t'il un fil conducteur qui relie ces deux aventures?

N.VDK - Le fil conducteur, c'est ma vie ! A part les années qui ont passé, pas grand-chose n'est différent entre « 7 fois le tour du soleil » et le dernier voyage en Patagonie. Toujours le même bateau, toujours mon immense appétit pour découvrir, rencontrer, connaître. Par contre, mon envie de navigation en solo a été remplacée par le bonheur de partager ce dernier voyage avec Kim, et ensuite avec des amis chers.

STW - Dans ce premier tour du monde, Sabrina, votre toute petite fille, est très présente. A plusieurs reprises, vous vous posez la question de savoir ce qu'elle retiendra de cette extraordinaire aventure car elle est si jeune.

N.VDK - Sabrina n'avait que 3 ans et demi lorsque nous sommes rentrés du tour du monde, trop petite pour avoir des souvenirs que l'on peut raconter... Par contre, l'indépendance et la curiosité envers le monde sont bien présentes chez elle, c'est peut-être aussi une sorte de souvenir.

STW - Toujours dans ce même livre, il y a une belle photo de vous au côté de Bernard Moitessier. Nous savons aussi que vous l'avez accompagné à l'ultime moment de sa vie.Que représentait Bernard dans votre vie de navigatrice, et que représente t-il pour vous aujourd'hui alors qu'il navigue dans des contrées inconnues de nous ?

N.VDK - Bernard était mon ami, bien souvent mon guide, même si lui-même n'était pas au courant du chemin qu'il m'indiquait. Evidemment, il est toujours présent, un ami, ça ne disparaît pas comme ça.

STW - Aujourd'hui, vous êtes de nouveau dans votre merveilleux manoir de « Belle Fontaine » à Pontrieux, comment vivez cette rupture Mer-Terre ?

N.VDK - Ce n'est pas une rupture mais un équilibre. J'aime la mer, elle me fait aimer la terre et vice versa. Ce sont deux mondes différents, complémentaires, des toiles de fond pour y faire trotter ma vie aussi heureuse dans les deux éléments.

STW - .Certes, l'Esquilo est un voilier solide et marin, mais pour aller naviguer dans les parages du Horn ne faudrait-il pas un voilier de taille un peu plus importante ?

N.VDK - Un voilier plus grand serait préférable : plus de confort, plus de place pour le matériel encombrant, nécessaire pour naviguer sous ces latitudes. Un bateau plus important serait-il plus solide ? Le point d'interrogation reste de mise. J'entends souvent des gens renoncer à un voyage parce que le bateau est trop petit, ou bien pas assez équipé. L'Esquilo fait à peine 9 mètres, son équipement se résume au GPS (un sextant au cas où) et un écho sondeur, qui n'a presque jamais fonctionné durant le voyage.

STW - . Vous avez été prise dans les glaces dans l'un de ces fameux fjords au nord de Puerto Natales. Quels sont les divers sentiments qui vous ont animée avant que les marins chiliens ne vous délivrent ?

N.VDK - D'abord, un émerveillement devant la beauté immobile et silencieuse de ce paysage grandiose. Ensuite un sourire à l'idée que j'étais coincée, que la nature avait toujours ses droits de décision, et que tout était bien ainsi. Il n'y avait aucun danger pour le bateau (la glace n'a pas dépassé 10 cm d'épaisseur) et j'étais prête à attendre le dégel. Ce sont les marins chiliens qui ont pris la décision de venir m'aider à casser la glace, une fois que ce processus a été entamé, c'est vrai que j'ai eu très envie de sortir du "piège", surtout pour le copain qui était venu me rejoindre pour naviguer dans les canaux.

STW - Est-ce que la mer n'est pas pour vous vous une sorte de drogue qui vous amène à toujours repartir vers des défis à vous-même sans cesse renouvelés ?

N.VDK - Ni drogue ni défi, quelle idée ! La mer, c'est "chez moi", imaginez que j'ai de temps en temps le mal du pays, ce qui m'amène à repartir sur l'un ou l'autre projet, s'il est réalisable. Mes voyages ne sont jamais un défi, cela ne m'amuserait pas du tout ! Vivre sur l'eau est pour moi aussi naturel que vivre sur terre, les voyages, ce sont mes grandes vacances.

STW - Une de nos amies, pianiste, nous disait que le piano était en quelque sorte son refuge. Y a t’il pour vous convergence entre mer et musique, entre voilier et piano ?

N.VDK - Non, non. Je n'ai pas besoin de refuge. La musique m'est vitale, certainement plus que la mer.

STW - Vos trois enfants ont partagé peu ou prou toutes vos aventures et notamment Kim dans la dernière en Patagonie. Est-ce que chacun d'entre eux a pris le virus de la mer tant sur le plan professionnel que sur celui des loisirs ?

N.VDK - La mer, peut-être pas, mais le voyage, certainement. Actuellement, Sabrina est hôtesse de l'air, Kevin vit et voyage sur son voilier aux Etats Unis, et Kim, encore clouée à la maison par les études, a choisi un cours de mécanique navale.

STW - A vous voir à Belle Fontaine, on a le sentiment et le plaisir d'avoir en face de soi une femme terrienne, équilibrée, en harmonie avec la nature et les animaux en particulier. Quelle place accordez-vous à ces animaux sur terre comme sur mer?

N.VDK - Les animaux, et à travers eux la nature. Tout cela m'est cher, je me sens de coeur avec le grand combat de Brigitte Bardot. Imaginez un monde sans arbres, sans animaux, que resterait-il ? Vous utilisez le mot "harmonie", je crois qu'il est la clef pour beaucoup de choses, et en même temps un reflet de l'impossible. Comment la terre va-t-elle survivre au pillage que nous lui infligeons…grande question, vaste débat !

STW - Enfin, pour conclure, pour vos nombreux admirateurs, pouvez vous dire s'il y a un projet en cours ?

N.VDK - Mon projet du moment s'appelle Belle Fontaine, cette grande maison que je restaure et où j'accueille des hôtes, ce qui est un peu une manière de voyager en restant chez moi. La cigale ayant chanté deux années en Patagonie, la fourmi lui fait les gros yeux. Mais l'Esquilo était un peu grognon l'autre jour, au port, je lui ai promis que nous irions faire un petit tour en Irlande l'année prochaine.

[ferreret]

A mi también me apena muchísimo. También he leído su libro y me enamoré de la sencillez con que acometió una vuelta al mundo. Como dice Rom, con la cantidad de malos bichos que hay, siempre se tiene que morir la buena gente...

[gracy]

Cuando una vida bien vivida termina, hay que ofrecer un brindis por la experiencia que se lleva y el recuerdo grato que deja.

Originalmente publicado por ferreret

A mi también me apena muchísimo. También he leído su libro y me enamoré de la sencillez con que acometió una vuelta al mundo. Como dice Rom, con la cantidad de malos bichos que hay, siempre se tiene que morir la buena gente...

Los malos bichos, al igual que los malos alumnos, tienen que repetir el curso hasta que aprendan, por eso duran màs.

[malamar]

De Nicole me gusta esta frase

J'aime la mer, elle me fait aimer la terre et vice versa. Ce sont deux mondes différents, complémentaires, des toiles de fond pour y faire trotter ma vie aussi heureuse dans les deux éléments.

Que tenga otra vida igual de buena...

La quiero despedir con una imagen bonita,
Primer Premio del Concurso Fotografia de Aves 2008
Fotonatura.Org

[Itaca]

pués vaya, a mi tambien su libro me llegó al alma.

Es curioso, la personas hablamos, palabras que se llevan el viento, pero lo que es seguro que nos recordaran por nuestros hechos.

Que las estrellas te cuiden e iluminen en esta nueva aventura por el cielo.

Marcia

[Gaviotin]

Gran pérdida lo de Nicole pero su grandeza queda entre nosotros.